Mes petits sablés de Noël

Mes petits sablés de Noël

Chaque année, j’en rêve ! Cette année, j’ai enfin pris le temps de faire des sablés de Noël avec ma fille, pour mon plus grand bonheur et celui de ma famille !

Alors à vos emporte-pièce, c’est parti pour la régalade !!!

Ingrédients :

• 100g de sucre glace

• 200g de beurre doux, froid et coupé en morceaux

• 370g de farine de blé

• 1 oeuf

• 1 pincée de sel

• 1 sachet de sucre vanillé

Dans un saladier, mélangez tous les ingrédients : le sucre glace puis le beurre froid en morceau, la farine, l’oeuf, le sel et le sucre vanillé.

Au robot, si bien sûr vous en avez un, mixez l’ensemble à une petite vitesse.

Si vous n’avez pas de robot, il es temps de mettre les mains dans la pâte afin de mélanger tous les ingrédients et obtenir une boule homogène de pâte sablée.

Façonnez la pâte en une boule légèrement aplatie et enveloppez là de film alimentaire. Laissez la pâte reposer au réfrigérateur 1 heure.

Préchauffez votre four à 180 degrés.

A l’aide d’un rouleau à pâtisserie, étalez la pâte entre 2 feuilles de papier cuisson ou de film alimentaire. Idéalement, essayez d’obtenir une épaisseur de 5 mm.

Découpez les biscuits avec vos emporte-pièces, placez les sur une feuille de papier cuisson sur la grille de votre four (et non la lèchefrite) pour une cuisson homogène.

Enfournez les 10 à 12 minutes au four.

Laissez refroidir les biscuits sur une grille avant de la décorer ou conservez les au sec dans une boite hermétique.

Astuce : cette recette est une recette de pâte brisée sucrée. Vous pouvez donc utiliser cette même recette pour vos fond de tartes ou de tartelettes. Pensez juste à piquer le fond de tarte à la fourchette afin d’éviter les bulles d’air lors de la cuisson.

Crédit photo : Twinky Lizzy

Ces photos m'appartiennent et ne sont pas libres de droits. Merci de ne pas les utiliser sans mon autorisation.

Banana bread

Recette inratable de banana bread

Vous avez été si nombreuses à me demander cette recette que je réalise souvent, que je vous la poste ici !

Il est vrai que le Banana Bread est un grand classique chez nous ! C’est un parfait dessert, il est délicieux au goûter et idéal pour bien commencer sa journée dès le petit déjeuner.

Allez hop, on file en cuisine ! Vous me suivez ?

Ingrédients :

• 3 à 4 bananes bien mûres (dont une pour la déco)

• 1 sachet de levure

• 100g de lait

• 1 pincée de sel

• 150g de sucre roux

• 200g de farine

• 2 oeufs

• 100g de beurre

• si vous aimez les noix, j’en rajoute entre 100 et 150g (noix classique ou même noix de pécan)

Préchauffez votre four à 180°.

Mélangez le sucre et les oeufs à l’aide d’un fouet jusqu’à obtenir une belle mousse.

Faites fondre le beurre dans une casserole.

Ajoutez au mélange sucre/oeufs : le sel, la farine, le beurre fondu, le lait.

Mélangez bien le tout au fouet.

Ecrasez dans une assiette les bananes à la fourchette pour obtenir un genre de purée (ma fille adore cette étape !!!)

Incorporez-la à la préparation et mélangez délicatement.

Quand le mélange est plutôt homogène , vous pouvez ajouter les noix, si vous aimez ça bien sûr ! Sinon passez cette étape !

Beurrer et fariner un moule à cake (ou comme moi, tapissez un moule à cake de papier sulfurisé), versez la préparation et déposez délicatement une banane coupée en 2 dans la longueur sur le dessus. Enfoncez la légèrement dans la pâte.

Faites cuire entre 30 et 40 mn au four.

Piquez dans le cake pour vérifier la cuisson : si la lame ressort un peu humide, la cuisson est terminée. Sinon prolongez la cuisson et réessayez quelques minutes plus tard.

Régalez-vous !

Recette inspirée de la blogueuse Griottes

Crédit photo : Twinky Lizzy

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Cookies faciles

Recette de cookies au chocolat

C’est la maman d’une copine d’école qui m’avait donné cette recette. A chaque fois que j’allais prendre le goûter chez elle, il y avait ces délicieux cookies !

J’ai toujours la photocopie noir et blanc, un peu écornée maintenant, qu’elle m’avait donné. Elle est glissée dans mon livre de cuisine préféré.

Des années plus tard, je continue à en faire régulièrement (j’ai un peu adapté la recette à ma sauce, je vous l’explique plus bas), pour le régal de toute la famille !

Ingrédients :

• 450 de farine

• 2 oeufs

• 200g de cassonade

• 150g de sucre en poudre

  (Tips : personnellement j’ai réduit les quantités de sucre brun et de sucre blanc d’environ la moitié)

• 200g de beurre

• 300g de chocolat noir

  (Tips : j’utilise une tablette de chocolat noir pâtissier pour cette recette)

• 1 sachet de levure chimique

• 1 cuillère à soupe d’extrait de vanille

• 1 pincée de sel

Dans une casserole, mettre à fondre le beurre. Le laissez tiédir ensuite, puis versez le dans un bol. Attention à bien ôter la matière blanchâtre qui s’est formée en surface et dans le fond de la casserole.

Réservez ce beurre clarifié.

Dans un grand saladier, cassez les oeufs, ajoutez les 2 sucres, une pincée de sel et l’extrait de vanille.

Battez énergiquement pour obtenir un mélange homogène.

Tamisez la farine avec le sachet de levure et incorporez-la petit à petit à votre mélange sucre-oeufs en tournant régulièrement avec une cuillère en bois.

Ajoutez le beurre clarifié et légèrement malaxer.

Cassez le chocolat en petits morceaux

(Tips : si vous n’avez pas de pépites de chocolat toutes prêtes, mettez une tablette dans un sachet plastique et cassez-la en tapant dessus avec un marteau, pour obtenir des éclats de chocolat).

Ajoutez-les à la pâte et mélangez à la main pour qu’ils soient bien répartis dans la pâte.

(Tips : je travaille très peu la pâte pour ne pas “la casser”. Un ou deux tours de main et pas plus ! Trop travaillez la pâte a tendance à la rendre raplapla et les cookies vont trop s’étaler à la cuisson)

Mettez la pâte 30 mn à réfrigérateur.

Préchauffez votre four à 180°, en chaleur tournante.

Utilisez la lèchefrite recouvert de papier sulfurisé ou une tôle à pâtisserie si vous en avez une.

Sortez la pâte et à l’aide d’une boule à glace (ou une cuillère à soupe), formez des boulettes de pâte et écartez-les très légèrement.

Remplissez la plaque, sans trop les coller les uns aux autres afin qu’ils ne fusionnent pas entre eux.

Mettez à cuire 10 mn au milieu du four.

Faites autant de tournée que nécessaire pour cuire toute la pâte.

(Tips : replacez la pâte au réfrigérateur entre chaque fournée)

Les cookies doivent être souples à leur sortie du four. Décollez-les avec une spatule et laissez-les sécher sur une grille.

Vous pouvez les conserver dans une boîte en métal.

A vous maintenant et n’hésitez pas à me faire un retour sur cette recette ! J’ai hâte de voir vos créations sucrées !

Crédit photo : Twinky Lizzy

Ces photos m'appartiennent et ne sont pas libres de droits. Merci de ne pas les utiliser sans mon autorisation.

L'allaitement et moi

Mon expérience de l’allaitement

Je reprends aujourd’hui cette rubrique Maman et Enfants avec un post très personnel puisque je souhaite partager avec vous mon expérience de l’allaitement. Pour ceux et celles qui me suivent sur les réseaux sociaux, vous savez que j’ai accouché d’une petite fille le 30 mai 2018. 

J'ai écris la 1ère partie de cet article la veille de ma sortie de la maternité. J’y suis restée 7 jours suite à des complications, je n’arrivais pas à dormir ce soir-là alors je vous ai écris. Je n'y ai pas retouché depuis 1 an et demi et j’ai longuement hésité à le poster ici. Avait-il sa place ? Ce sont des amies, jeunes mamans à leur tour, qui m’ont poussé à le publier. Je termine donc maintenant, avec beaucoup d’émotions, cet article pour vous.  

LES TOUS PREMIERS JOURS D’ALLAITEMENT

(article écris la veille de ma sortie de la maternité)

Faire le choix de l’allaitement aujourd’hui peut paraître old school ou un peu bobo, mais personnellement, j’y tenais vraiment ! Je n’avais que peu de référence en la matière, je n’ai moi-même pas été allaité et la plupart de mes amies ont choisi l’option biberon pour nourrir leurs enfants, mais j’avais une volonté de fer d’apprendre et surtout de réussir ! 

Même si cette volonté a été mise à rudes épreuves dès les premiers jours. 

L’allaitement a été une sacrée découverte en ce qui me concerne ! Je n’ai pas eu de grands désespoirs à proprement dit, mais des moments de doute, d’incertitude et une immense fatigue !!! Et surtout cette horrible impression de ne faire que ça et qu’en plus, ça ne marchait pas bien.

J’ai en effet accouché d’un bébé version maxi modèle : 4,265 kg au compteur et 51 cm. Alanna a les mensurations d’un bébé d’1 mois et les besoins alimentaires qui vont avec ! 

Même si j’ai rapidement compris les bonnes positions pour allaiter (celles qui ne donnent pas de crevasses par exemple) j’avais beau lui donner et encore lui donner, elle n’était jamais rassasiée ! C’était très dur ! J’ai pourtant eu la montée de lait dès le deuxième jour tellement elle me sollicitait ! Elle tétait quasiment toutes les 1h30, 2 fois par sein, sachant que cela durait en moyenne 45 à 50 mn, vous comprenez rapidement le problème ! A peine le temps d’aller faire pipi !!! 

Tant et si bien que l’on est arrivé à un moment où je ne récupérais pas. J’ai pleuré quand j’ai enfin pu prendre une douche et culpabilisé par la même occasion de m’être octroyée 5mn pour moi ! 

Ça n’était plus vivable ou du moins, pas sur le moyen-court terme ! 

Ce sont les sages-femmes et puéricultrices de la maternité qui m’ont suggéré de lui compléter ses repas. J’ai eu beaucoup de mal avec cette idée ! Ma grosse hantise était qu’elle s’habitue au complément et qu’elle ne veuille plus de mon lait.

J’ai un peu lutté et puis j’ai dû m’y résoudre, par fatigue premièrement … Alanna a été complété avec un biberon de grande distribution que fournit la maternité. Quand je l’ai vu repue de ce petit biberon, dont elle ne prenait que 20 ou 30 ml, en plus de mon lait, et qu’elle dormait si bien ensuite, alors j’ai compris !

Je ne suis pas sadique et je ne comptais pas affamer ma fille. On a donc doucement complété les tétées avec différentes techniques : en première intention au DAL : c’est à dire avec un petit tuyau qui part du biberon et que l’on met dans sa bouche, un peu comme une paille. D’abord accroché au sein, en même temps qu’elle tétait = échec total ! Puis accroché au bout du petit doigt, qu’on lui mettait dans la bouche = seul mon mari a réussi une fois ! Puis finalement on a cédé au biberon avec tétine classique = la bonne formule pour mon bébé, qui le dégommait en quelques minutes !

A ce moment précis, j’ai pensé que l’allaitement maternel était terminé. J’avais eu mes 4 jours et basta, ça s’arrêtait là. C’était triste et très frustrant, mais c’était comme ça ...

Le chéri a donc été acheter les biberons et tétines qu’on voulait [notre choix s’était porté vers MAM, avec des tétines en vitesse 1 car je ne voulais pas qu’elle s’habitue au débit rapide du biberon et abandonne le sein où l’exercice de tétée est plus long et demande plus d’effort] et du lait [on avait choisi la marque Babybio car il est bio, français et j’avais eu de bons retours de mes copines !]

Tout était là, il n’y avait plus qu’à ! Et pourtant je n’arrivais pas à m’y résoudre totalement ... 

C’est une sage-femme (celle qui m’a accouché d’ailleurs) qui m’a suggéré le tire-lait. Je n’étais vraiment pas enthousiaste à cette idée. Je m’en faisais tout un monde de ce truc ! Surtout parce que j’avais très peur de la douleur : pour moi, le tire-lait, ça faisait forcément mal ! Et puis le côté “vache à lait” m’effrayait totalement. 

Et oui car allaiter, c’est douloureux au départ. Surtout si le bébé attrape mal le téton, aïe … Je remercie Marine du blog Samedi Matin d’avoir eu la franchise de m’en parler alors que j’étais encore enceinte, car à part elle, personne ne m’avait prévenu ! Rassurez-vous, après ça passe mais ce pincement du début, il faut pouvoir le supporter. 

Comme j’avais cette réelle envie d’aller au bout des choses, j’ai dit oui pour l’essai. Elle m’a alors amené une jolie machine de la marque Medela, toute jaune. Assez jolie en plus ! 

J’ai alors demandé au chéri de sortir, j’avais trop honte qu’il voit ça ! C’est idiot après coup mais il a dû rester enfermé dans la salle de bain 1/2 heure, le temps que je sorte ma 1ère fournée !

Et honnêtement, voilà ce qui a sauvé mon allaitement : c’est ce tire-lait !!! Quotidiennement, je tire 2 biberons de mon lait en plus des tétées. J’essaie d’avoir toujours un jeu de 2 d’avance, cela me rassure. Avec cette machine, je m’installe tranquillement, pendant qu’Alanna se repose, je le mets sur une petite vitesse et je me balade sur les réseaux sociaux en attendant. 

Et finalement avec le tire-lait, c’est beaucoup plus doux qu’avec ma goulue de petite fille !

Depuis Alanna prend toujours mon sein, mais nous terminons par un biberon de mon lait. Ça me permet aussi de contrôler la quantité de lait qu’elle prend, un peu comme avec un biberon au lait en poudre, car au sein, on ne sait jamais vraiment combien ils prennent.

ET LE RÔLE DU PAPA DANS TOUT ÇA ?

A injuste titre, on a (et j’avais) tendance à penser qu’en allaitant, le papa était mis à l’écart. Ce qui est totalement faux ! 

Mon mari m’a été d’un très grand secours et d’une très grande aide !!! A commencer par le soutien psychologique ! C’est très important, quand on craque, quand on est crevée, d’avoir quelqu’un sur qui compter ! Quelqu’un qui vous encourage, qui ne vous met pas la pression. 

Il a également pris le relai entre les tétées pour le changement de couches, les soins et le bain du bébé, l’endormir ... et c’est tellement précieux ces moment-là !!!

Et comme aujourd’hui je tire mon lait, il participe même en lui donnant régulièrement le biberon ! Un vrai bonheur !

Pour l’histoire de la tétine du biberon, nous avons changé et nous sommes en test de la Calma de Meleda. Elle reproduit au mieux l’effort de succion, identiques aux seins. Pour le moment : Top !

MES QUELQUES CONSEILS / OUTILS INDISPENSABLES POUR L’ALLAITEMENT :

Pour les mamans, il faut penser à bien protéger ses seins, c’est primordial dans l’allaitement. Personnellement je les masse quotidiennement et utilise de la lanoline quand j’en ressens le besoin. C’est une crème à base de graisse de mouton, que le bébé peut téter sans risques. Astuce : pensez quand même à bien l’essuyer à la tétée suivante car sinon ça glisse et le bébé a des difficultés à attraper le mamelon. Cela m’est arrivé une fois et mon pauvre bébé a galéré un moment avant que je comprenne d’où venait le problème. 

Il existe pas mal d’autres produits ou crèmes qui peuvent vous aider, attention à bien vérifier la compatibilité avec l’allaitement et le bébé !

Il faut aussi boire beaucoup d’eau (minimum 2 litres par jour), que je complète avec des tisanes d’allaitement et bien manger ! Perso, depuis que j’allaite, j’ai une faim de loup !

Pour me caler confortablement, j’avais acheté un coussin d’allaitement. Il ne me quitte plus et je m’en sers aussi autant pour Alanna que pour moi, pour se reposer. J’ai choisi celui de Red Castle mais idem, il en existe plein d’autres.

En mauvaise élève, je n’ai pas acheté des brassières ou soutien-gorge d’allaitement. C’est peut-être une erreur ! Je ne porte que des soutiens-gorges sans baleine depuis des années, je les ai donc gardé mais il est vrai qu’un sous-vêtement plus adapté serait bien !

Si comme moi vous avez des fuites, du lait qui coule tout seul (bonjour les tee-shirts trempés) sachez qu’il existe des coussinets ou compresses d’allaitement. Ce sont des petits ronds que l’on glisse dans le soutien-gorge afin d’absorber l’excédent de lait. J’ai bien tenté les lavables mais ça a été un échec ! Pas très écolo, je suis sur des coussinets jetables que l’on trouve à prix corrects chez Hema et Carrefour.

Grâce à ce système, Alanna a un rythme régulier d’une tétée toutes les 3-4 heures ! Cela me laisse le temps de m’organiser, de caler mes séances de tire-lait (généralement dans la foulée d’une tétée) et de m’octroyer (tout est relatif) un peu de temps pour moi (= dormir et prendre une douche)

Ce complément au biberon, c’est un peu son petit dessert, là où maman ne peut pas lui donner. Le but étant évidemment de faire sauter à plus ou moins court terme ce complément. 

Voilà, c’était un post un peu différent de d’habitude mais il était important pour moi de partager ça avec vous. Si cela peut aider une maman un jour ou donner envie à d’autres, c’est déjà énorme ! 

Personnellement, je ne sais pas combien de temps cela va durer, mais l’allaitement est vraiment quelque chose d’extraordinaire ! Le lien avec son enfant est si puissant, le bébé digère mieux (qui a dit coliques ?) et quel bonheur à vivre, même si cela nécessite quelques ajustements. On se comprend mieux elle et moi, et ça n’a fait que renforcer ce lien déjà très fort entre nous ♥️

1 AN ET DEMI PLUS TARD, OÙ EN SOMMES-NOUS ?

Le 1er mois, avec le retour à la maison et surtout cet été de canicule, a été difficile. La fatigue, les journées où j’avais l’impression de ne faire que ça car la petite avait soif vu la chaleur, les baisses de régime, ont été mon quotidien, mais à aucun moment, je n’ai regretté d’allaiter ma fille !

Alanna a eu des pics de croissance à certains moments, du coup elle était parfois très demandeuse. Elle a aussi perdu du poids …

Alors que nous avions réussi à arrêter le complément, j’ai dû le reprendre, à la demande des médecins et sage-femmes, dans ces moments-là. J’ai donc réutiliser le tire-lait. 

Mon mari m’a énormément soutenu, surtout quand j’avais des baisses de moral. Il m’a motivé à continuer sans jamais me mettre la pression et a toujours respecté mes choix. Certains soirs de grande fatigue, il m’installait le tire-lait et souvent la nuit, il allait chercher la petite pour me la mettre aux seins. 

Les tétées sont devenus plus courtes : une bonne dizaine de minutes, contre les 35-40 minutes du début. 

COMMENT J’ENVISAGEAIS LA SUITE ? JUSQU’À QUAND VAIS-JE ALLAITER ? 

Je n’avais pas l’intention d’arrêter. Je m’étais “fixée” d’allaiter ma fille jusqu’à ses 6 mois comme le recommande l’OMS et ensuite, on verrait.

Alanna est rentrée à la crèche à ses 3 mois, en septembre 2018, il me fallait passer à un allaitement mixte : mon lait et du lait en poudre.

J’avais très peur de la confusion sein / tétine mais finalement, tant qu’elle mangeait, notre fille a prit autant l’un que l’autre. Ouf ! 

Si la confusion vous fait peur, sachez qu’il existe de nombreuses alternatives pour donner du lait (le vôtre ou en poudre) à votre bébé : la tasse à bec, la tasse Munchkin 360, le DAL …

Avec l’entrée à la crèche et la reprise du travail, j’allaitais Alanna uniquement le matin, le soir et la nuit. Dans la journée, dès que je le pouvais, je tirais mon lait et l’amenais à la crèche le lendemain. J’avais également fait un stock aussi au congélateur, bien précieux dans les moments de speed ou les journées chargées. 

Pour la transition, j’ai acheté un lait relais du lait maternel sur les conseils de ma sage-femme mais il ne faut pas hésiter à demander conseil auprès de son pédiatre ou de son médecin. Dans notre cas, notre fille le digérait très mal, nous avons donc dû changer de type de lait et impeccable depuis ! 

Ce système a parfaitement fonctionné pendant 3 mois. 

C’est vers novembre, quand notre fille a commencé à faire ses nuits et que la tétée de la nuit a sauté (ce qui était bien pour notre sommeil mais moins pour ma production de lait car la tétée de la nuit est la plus productive, c’est celle qui relance a machine du jour suivant) que j’ai commencé à produire moins de lait. Ce moment correspondait aussi à la diversification alimentaire.

Je l’ai rapidement senti et je l’ai surtout remarqué au comportement de notre fille. Elle s’énervait au sein, tirait beaucoup dessus (Aïe !) et le pire, parfois elle pleurait quand je la mettais au sein.

J’ai demandé de l’aide auprès de ma sage-femme qui m’a conseillé de boire beaucoup de tisanes d’allaitement, de mettre ma fille au sein le plus possible, de manger des amandes, j’ai également pris des huiles essentielles de chez Pranarôm pour essayer de relancer la machine.

Tardivement, j’ai eu connaissance du power pumping qui consiste à hyper stimuler les seins avec le tire-lait pour donner au corps l’information de produire plus. Je pense que cela fonctionne très bien mais il faut du temps et cela était incompatible avec mon emploi du temps de travail. 

Alanna a maintenant 18 mois et l’allaitement est terminé. Je ne vous cache pas ma peine. J’ai beaucoup pleuré au départ, je me suis accrochée en essayant de booster ma lactation au maximum et puis face à ses pleurs, son refus, j’ai fini par l’accepter.

Je me console en me disant que c’est un sevrage naturel. Alanna a été allaité uniquement au lait maternel les 3 premiers mois de sa vie puis en mixte [sur 4 “repas” par jour, elle avait 3 biberons de mon lait et un seul biberon de lait en poudre à la crèche] et à 6 mois est arrivée la diversification alimentaire qui a réduit le nombre de biberons encore. 

Ça a été une expérience extraordinaire ! Que j’espère renouveller un jour avec un autre enfant ! 

Je n’ai eu que des gens bienveillants autour de moi, des copines qui m’ont aidé et soutenu quand je n’osais pas allaiter en public à mes débuts, des amies qui m’ont accueilli dans leurs boutiques ou leurs instituts de beauté pour que je puisse me poser et donner le sein tranquillement !

Et bien sûr mon mari, qui m’a écouté, soutenu +++ jusqu’au bout ! II était même plus motivé que moi par moment ! 

POUR RÉPONDRE À VOS QUESTIONS :

Je vous renvoie vers l’article de ma copine Juliette qui parle très bien également de son expérience de l’allaitement. 

Les sites indispensables pour moi : celui de la Leche League bien sûr, très complet mais peu intuitif et un peu scientifique à mon goût et VanillaMilk site (et bientôt appli) qui répond à vos questions et vous permet de trouver des professionnels et associations mais aussi des lieux pour l’allaitement autour de chez vous !

Pour les mamans aixoises qui souhaitent allaiter, ou qui rencontrent des difficultés pendant l’allaitement, je n’ai qu’un nom à vous donner : celui de Céline Guerrand, c’est LA conseillère en allaitement ! Celle qui a sauvé l’allaitement de plusieurs copines. Je regrette d’avoir eu ses coordonnées trop tardivement pour moi mais cela pourrait peut-être aider une autre maman un jour.

En espérant que cet article, un peu différent des autres, vous a plu et peut-être même aidé 💛

Crédit photo : IFP photographies et Twinky Lizzy

Ces photos m'appartiennent et ne sont pas libres de droits. Merci de ne pas les utiliser sans mon autorisation.

Home tour : notre cuisine

La cuisine : travaux, rénovation et décoration

LA CUISINE AVANT/APRÈS

Comme je l’expliquais dans l’article d’introduction de notre home tour, tout a commencé par une annonce le bon coin et cette photo ci-dessous de la cuisine.

Plutôt classique, dans un style provençal et propre en apparence, la cuisine est la seule pièce de plein pied de la maison.

Elle se situe au rez-de-chaussée, c’est par elle que nous rentrons.

Notre maison de village est plein sud. Même s’il s’agit du rez-de-chaussée, la pièce est très lumineuse. Elle n’a pas de fenêtre mais une grande porte-fenêtre qui fait rentrer toute la lumière.

J’ai tout de suite eu un très gros coup de coeur pour la voûte au plafond. Cela donne un vrai cachet à la pièce !

La cuisine donne également accès à fond à gauche à la cave, par une petite porte en bois, ainsi qu’aux étages supérieurs par un escalier situé à gauche [non visible sur cette photo]

Elle comprend 2 placards creusés dans les murs : un cache le chauffe-eau, l’autre sert de garde-manger.

Ce que l’on ne voit pas par contre, ce sont les murs recouverts d’un épais crépi, l’électricité absolument pas aux normes, les plomberies non plus …

Nous n’avons pas été au bout de nos surprises avec cette pièce !

Dans un premier temps, il a fallu tout casser.

Nous qui pensions simplement démonter l’ancienne cuisine, refaire le sol et remonter une nouvelle cuisine mais seulement voilà …

Nous avons donc fait appel à des artisans pour cette partie : ils ont remonté le seul mur de placo de la pièce, situé du côté droit en rentrant [en effet, celui-ci s’est arraché tout seul quand l’ancienne cuisine a été démonté], enduit tous les murs et la voûte afin de lisser cet affreux crépi.

Ils ont refait l’électricité et la plomberie [qui était au plomb avec des soudures à l'étain] et réaliser le carrelage de la crédence que vous allez découvrir ensuite.

Enfin, ils ont posé un nouveau plancher. Je rêvais d’un parquet massif mais trop coûteux pour nous. Nous avons donc choisi un parquet stratifié en bois naturel, plutôt clair pour éclaircir la pièce, avec une forte résistance [car nous savions que nous allions rentrer avec les chaussures ! Il est important de choisir un revêtement de sol costaud si vous ne voulez pas vous retrouver avec des traces de talons incrustés dans le plancher] et c’est également très facile à nettoyer !

Notre choix a été pour ce parquet stratifié de chez Leroy Merlin.

MEUBLES ET DÉCORATION * :

Nous voilà arrivés à la partie tant attendue !

Après le gros oeuvre, on se languissait de monter et de poser notre nouvelle cuisine.

Sans surprise, nous avons choisi une cuisine ikea.

Afin de respecter la voûte et de ne pas la “casser” visuellement, nous n’avons mis que des meubles bas. Nous avons choisi les fameux caissons metod ainsi que les façades ringhult [blanc brillant]

Pour les poignées, nous avons pris les kallrör en gris mat et les plans de travail karlby en chêne.

L’amoureux rêvait d’électroménagers noirs, cela n’a pas été une mince affaire à trouver [principalement chez Whirlpool] mais nous sommes contents du résultat !

Maintenant que les travaux sont terminés, je vous emmène ?

Voici donc notre cuisine aujourd’hui !

Toute blanche, repeinte en blanc mat par nos soins, avec des éléments en bois, du chêne et de l’hêtre.

Nous la voulions conviviale, nous avons donc choisi cette grande table à rallonge Buondi d’AM.PM afin d’accueillir nos amis et famille. On a tout de suite envie de s’y attabler quand on rentre !

Tout autour, c’est un méli mélo de chaises : chaises d’écolier La Redoute intérieurs, chaises A Tolix de chez Voltex et ma fameuse chaise swim, coloris rose barbe à papa, de Margaux Keller chez Bibelo.

Notre fille a aussi sa petite chaise de designer avec cette géniale chaise Tripp Trapp de chez Stokke, en hêtre blanchi.

Côté vaisselle, nous adorons les services de table des italiens Alessi.

Nous avons eu un coup de coeur récent pour les ménagères Guy Degrenne en collaboration avec Starck, que nous avons acheté en orange.

Nos verres, tasses et autres tasses à café, viennent tous de chez Duralex. Régressif à souhait !

Nous avons essayé [je dis bien essayé !] d’être le plus minimaliste possible dans notre cuisine, avec peu d’éléments sur les plans de travail.

Mais entre les affaires de la petite miss et les nôtres, dur dur de laisser ces espaces vides !

Même si je rêve d’une cuisine ultra light comme celle de mon amie Ilaria Fatone. On y viendra sûrement !

Quittons un peu l’espace repas pour un autre coin, situé sur les côtés de l’entrée.

En effet, notre cuisine étant de plein pied, nous avions besoin de définir quelques espaces différents de celui du repas.

Ainsi, à droite de l’entrée, se situe un buffet en chêne La Redoute intérieurs qui nous sert de rangement et de meubles à chaussures.

Dessus, on y trouve notre vieille enceinte à iPod de chez Apple qu’on adore, des plateaux kaleido Hay qui nous servent de vide-poches et quelques fleurs séchées de la fabrique d’étoiles filantes.

En souvenir de notre voyage à New York, nous avons accroché cette carte de la grosse pomme de Vianina.

Notre fille a aussi de l’espace pour jouer pendant que nous cuisinons. D’ailleurs elle adore son cheval à bascule Moulin Roty !

A gauche de l’entrée, se situe le coin vestibule.

On y dépose le courrier et les jolies cartes que l’on aime garder, on y trouve un porte-manteau en bois et pour se déchausser, nous avons installés ce banc ypperlig Ikea très pratique, en collaboration avec le studio de design danois Hay.

Autre et dernier petit recoin de la cuisine : tout près de la porte menant à la cave, nous voulions un meuble étroit pour y poser quelques affaires.

Nous aimons détourner les objets et meubles de leur fonction initiale. Ainsi ce meuble de jardin Ikea, destiné aux pots de fleurs, est une parfaite bibliothèque pour nos livres de cuisine.

Nous faisons très attention aux tris des déchets. En plus de notre poubelle touch bin brabantia, nous avons récemment acheté cette seconde poubelle bo touch bin de chez brabantia, destiné au recyclage. Pratique et esthétique !

Côté luminaire :

Au départ, la seule lumière venait du plafond.

Comme pour les meubles bas de la cuisine, nous ne voulions pas “casser” l’effet de la voûte. Nous avons donc choisi un luminaire très simple mais assez puissant, trouvé chez Maison Empereur à Marseille. Personnellement il me rappelle les lampes qu’utilisaient les marins sur les bateaux, petit clin d’oeil à mon grand-père.

Le souci a été du côté de l’évier. Cet espace est dans un renfoncement et donc plus sombre.

Nous ne trouvions pas notre bonheur dans les appliques traditionnelles, souvent pas assez puissantes pour éclairer toute cette zone.

Encore une fois, nous avons détournée une lampe extérieur design pour l’intégrer à l’intérieur et hop, le tour est joué ! Nous avons trouvé celle-ci chez Voltex. Très sobre, elle s’adapte parfaitement avec le reste des éléments.

ALORS QUE RESTE-T-IL A FAIRE ?

Concrètement, pas grand chose !

La cuisine est la pièce la plus aboutie de la maison.

Depuis 2014, nous avons peu évolué dans nos goûts.

Simplement, nous avons été très déçus des robinetteries Ikea. Je ne les conseille à personne ! La qualité n’est clairement pas là. La laque noire a sauté rapidement, laissant apparaître le métal dessous. Nous sommes pourtant des gens très soigneux. Bref !

Entre le moment où j’ai pris ces photos [c’est-à-dire la semaine dernière] et aujourd’hui, nous venons de changer le robinet de la cuisine pour un Grohe, hyper pratique avec sa douchette !

Rien de plus de prévu pour le moment !

Nous souhaitons nous alléger davantage dans cette pièce.

Je recherche un joli dérouleur à sopalin mais je n’ai pas encore trouvé mon bonheur.

J’espère que cette visite vous a plu !

Retrouvez toutes mes inspirations déco pour la cuisine sur mon Pinterest. je m’en suis énormément servie lors des travaux.

Crédit photo : Twinky Lizzy

Ces photos m'appartiennent et ne sont pas libres de droits. Merci de ne pas les utiliser sans mon autorisation.

* en partenariat avec Voltex

Home tour de notre maison : travaux et rénovation d'une maison de village dans le Luberon

Travaux et rénovation de notre maison : c’est parti !

La petite histoire de notre maison dans le Luberon

Tout a commencé par une annonce sur le bon coin !

En 2013, je vendais mon appartement dans le centre d’Aix-en-Provence et je voulais rapidement réinvestir dans l’immobilier. Nous nous sommes donc mis à la recherche d’un futur logement pour nous accueillir, nous et notre future famille.

Nous avions déjà un projet d’enfant à cette époque. L’immobilier aixois étant hors de portée vu notre projet et notre budget, nous avons donc décidé de quitter Aix-en-Provence et de partir dans les terres, à la campagne.

Nous avons choisi le Luberon et le village de La Tour d’Aigues suite à un véritable coup de coeur ! Nous n’étions jamais venus dans le coin, pourtant à seulement 30 minutes d’Aix-en-Provence, avant de visiter notre maison.

Et puis nous avons vu cette annonce !

Nous cherchions de l’ancien, avec des travaux. Nous n’avons pas été déçus !

Bien sûr il fallait réussir à se projeter mais cela n’a pas été un problème.

Achat et travaux :

En juillet 2014, nous faisions un gros chèque au notaire et nous récupérions les clés de notre “8 de la tour” et là, les ennuis ont commencé, si je puis dire !

En toute honnêteté, nous n’avions pas réalisé l’ampleur de la tâche qui nous attendait. Nous pensions en avoir pour 3-4 mois maximum de travaux. En réalité nous en avons mis 9 ! Et ce n’était pas fini ! Mais payer une location + le crédit de la maison devenait difficilement vivable.

Nous avons fait appel à des artisans pour les plomberies, l’électricité et le carrelage. Nous avons fait le reste !

Nous avons eu un peu d’aide de nos proches mais comme nous ne voulions pas déranger les gens avec notre maison, nous avons quasiment tout fait nous-mêmes.

On ne compte plus le nombres de soirées, anniversaires et autres fêtes que nous avons raté ces mois-là. Certains nous l’ont reproché. Nous y avons travaillé tous les week-ends + de nombreux soirs en semaine après le travail.

Bien sûr, nous avons eu de mauvaises [très mauvaises même] surprises mais c’est aussi le jeu de la rénovation !

Electricité pas aux normes, fissures dans les plafonds …

Fort heureusement, c’est aussi un merveilleux projet rempli de joies et de bonheur !

Quand on arrive au bout du gros oeuvre, que l’on attaque les finitions, que l’on commence à penser à la déco, à créer des tableaux d’inspiration sur Pinterest et que l’on achète ses premiers meubles, franchement quel régal !!!

Home tour : on y va !

Dans les prochaines semaines, je vous ferais visiter notre maison, étage par étage.

Il s’agit d’une maison d’environ 80 m2 sur 3 niveaux et demi. Notre maison date de 1500 et est classée monument historique. Comme nous l’a dit le notaire lors de l’achat : “Vous achetez un petit bout d’Histoire”

Le rez-de-chaussée est à la seule pièce de plein pied. il s’agit de la cuisine. Elle donne également accès à la cave, sous la maison, entièrement en pierres voutées.

Le 1er étage comprend le salon et nos 2 bureaux, ainsi que les pièces d’eau [salle de bain et wc]

Le 2nd étage comprend 2 chambres : celle de notre fille et la notre.

Enfin, un dernier demi-étage comprend un grenier et une grande mezzanine en dur qui nous a été vendu comme une future tropézienne [c’est à dire une terrasse avec ouverture dans le toit]

Beaucoup des photos des travaux ont été prises avec nos téléphones, je m’excuse par avance de la qualité médiocre de certaines.

J’espère que ce home tour vous plaira !

Crédit photo : Twinky Lizzy

Ces photos m'appartiennent et ne sont pas libres de droits. Merci de ne pas les utiliser sans mon autorisation.

Café du temps, ma nouvelle cantine aixoise

Café du temps

Vous connaissez mon amour des bonnes et des jolies choses. J’ai récemment eu un coup de coeur pour le Café du temps, cantine végétarienne qui vient d’ouvrir ses portes à Aix en Provence.

Si vous êtes pressés, passez votre chemin ! Au café du temps, on vient y déguster un café de spécialité, qui prend le temps d'infuser, on y partage de bons moments, on discute tranquillement avec les patrons et on y mange d'excellents plats végétariens !

Le café du temps s’est installé place des Tanneurs dans le Vieil Aix, pour proposer à ses clients un lieu où l'on se pose, où l'on prend le temps de déguster son matcha latte ou son expresso fraîchement moulu, tout en papotant avec Xavier et Loan. 

Car avant d'être un élégant café – restaurant au décor contemporain, c'est avant tout une histoire de longues amitiés qui unissent Paul (de la pâtisserie Weibel), Xavier, Nicolas et Loan, seule fille du groupe. De ces années d'amitié nait l'envie commune de créer un lieu unique, qui ne serait ni la maison, ni le travail, mais un entre deux où l'on partage, on passe de bons moments, on profite d'une pause gourmande, régressive et réconfortante.

Que l'on s'installe en terrasse, à l'ombre des platanes ou sur l'épaisse banquette de velours sombre, on se délecte du café de spécialité, servi comme en 1900. Un peu comme un bon vin, tout est fait pour préserver le goût du café, tout est une question de grammage et de temps d'infusion. Les torréfacteurs sont choisis avec soin en France et la sélection est rigoureuse. 

La carte est locale et respecte le cycle naturel des saisons. Les alcools sont aixois et issus de l'agriculture biologique. Le café du temps est un établissement végétarien où tout est frais et fait maison par Alix. On y déguste une cuisine du monde revisitée, comme ce mafé végétarien (mon plat en photo) ou le riz au lait indien. 

On y trouve des burgers et son steak façon falafel, un plat, une tartine ou encore un bol. La carte change régulièrement : chaque semaine, on y retrouve une nouvelle création sucrée, une salée et une boisson en accord avec la saison.  La plupart des desserts sont vegan, comme le brownie au chocolat noir ou le crumble, et sont tous plus alléchants les uns que les autres, rendant le choix bien difficile ! Vous pouvez me croire !

Le petit déjeuner est servi jusque midi. Je n’ai pas encore eu l’occasion de tester mais ça ne saurait tarder ! La cuisine du midi est ouverte de 12 à 14h et il est possible de goûter tout au long de la journée. Pour les plus pressés, les boissons ainsi que les desserts, sont également à emporter.  Les brunchs ainsi que les bouillons (un plat unique pour tous) sont à venir 

Pour bien manger : Café du temps - 31 rue de la couronne - 13100 Aix en Provence - Leur site - Leur instagram

Retrouver cet article sur le guide aixois Love Spots

Crédit photo : Twinky Lizzy

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Crédit photo : Twinky Lizzy

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Salon Vivre Côté Sud 2019, mes coups de coeur

Ce vendredi débutait la 21ème édition du Salon Vivre Côté Sud. Rendez-vous incontournable des fans de déco, le thème “A l'état brut” invite à un retour aux origines, au commencement.

Présente dès l'ouverture pour la présentation presse, je vous propose de me suivre dans cette folle journée ! C’est parti ? 

Arrivée tôt autour du bassin, je découvre les très belles scénographies d'Aurélie Des Robert sur le thème du désert et ses voiles d'ombrage magnifiques. 

Un peu plus loin, le bureau de style Manganèse invite les visiteurs à flâner dans une chambre d’hôtel hors du commun : en bivouac, au milieu d’une forêt tropicale. Très réussi !

Temps fort pour moi cette année : j’ai eu l’honneur d’être membre du jury dans la catégorie Evasion.

Parmi les stands de voyages, détente, culture et loisirs, j’ai choisi d’attribuer mon prix à l’aéroport Marseille Provence car je ne sais pas vous, mais pour moi, arriver à l’aéroport, enregistrer ses bagages, attendre son avion, c’est déjà les vacances !

Un beau moment partagé avec mes copines blogueuses Corine de Ma cigale est fantastique, Elodie de Chut mon secret, Nanette d’interior crisp, Béatrice de Madame décore, Virginie de Miss Tribu, Juliana de Découvrir design.

J’ai retrouvé mon amie blogueuse Mylène, alias La petite indic et non sommes aller découvrir les différents stands et allées du salon.

Petit tour de mes coups de coeur cette année :

Mon gros coup de coeur a été pour les créations textiles des Curiosités de Fred :

Des peluches de raie bleue, des coussins oursins … Tout est fait main en France, sur le thème de la mer. C’est adorable et de très belle qualité. Vraiment, j’ai craqué !

Partenaire de choix pour cette nouvelle édition, l'enseigne du sud Alinéa fêtait ses 30 ans et sa renaissance ! Du soleil, des collections inspirées de la Méditerranée et une tendance très chill.

Pour fêter ça, Alinéa a réalisé une impressionnante balancelle traversant une cascade d’eau : magique !

Au détour d’une allée, côté talents, je retrouve les très beaux bijoux Rock Around My Neck de Delphine

La maison Pernoise :

Sublimes mises en scène totalement dans le thème du salon ! De belles matières brutes et un gros crush pour ce mur noir mat et ses accessoires assortis !

Kirane :

Coup de coeur pour ces textiles fabriqués à la main en Inde, plus exactement au Rajasthan, par Karine (anciennement Cink) avec la technique traditionnelle du block-print.

Une collection enfant vient d’ailleurs de voir le jour, avec des bloomers trop canons !

Je ne porte quasiment pas de bijoux mais ceux de Be by Cat m’ont vraiment tapé dans l’oeil !

Un esprit ethnique et un brin bohème, une invitation à fêter l’été, ils sont également fabriqués à la main à Aix en Provence.

Zodio :

L’enseigne déco du groupe Leroy Merlin était présente pour la première fois au Salon Vivre Côté Sud, dans la partie Bazar. J’en ai été un peu surprise mais les scénos étaient très sympas !

J’ai complètement craqué sur ces poissons en porcelaine à suspendre !

Mon gros coup de coeur food, c’est bien sûr Disco & Tacos ! Je les avais découvert sur instagram, leur réputation est à la hauteur de leurs nachos : délicieux !!!

Est-ce que l’on présente encore les Marseillais de Greg & Co ? Présents depuis de nombreuses années sur le salon, je ne me lasse pas de leurs créations brutes et de leurs meubles chinés !

Les tee-shirts aixois en coton biologique du duo Way Custom étaient aussi à l’honneur !

Les délicats bijoux de la Maison EM étaient pour la première fois au Salon Côté Sud. Des bijoux faits main à Marseille par Emmanuelle, d’or et d’émail. La finesse et la poésie dans un bijou !

Comment ne pas terminer cette journée au Salon Vivre Côté Sud sans aller à l’espace Saveurs et déguster une délicieuse tarte de la Maison Jouvaud ! Personne n’y résiste !

D’ailleurs je vous conseille vraiment, lors d’une visite à l’Isle-sur-la-Sorgue, de vous arrêter dans leur superbe pâtisserie-boutique (de déco), c’est bien simple : on a envie de tout acheter !

Cette journée au Salon Vivre Côté Sud prend fin, je retrouve la blogueuse Anne-Lise Sulmoni sur la balancelle Alinéa !

Encore un grand merci aux équipes du Salon Vivre Côté Sud et à l’agence 14 septembre pour leur confiance !

Vivement juin prochain …

Crédit photo : Agence 14 septembre et Twinky Lizzy

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Gâteau moelleux aux pommes et caramel au beurre salé

Me revoilà parmi vous avec une recette gourmande et très facile à réaliser !

Entre l’hiver et les températures qui baissent, j’avais très envie d’un dessert gourmand et régressif.

Bretonne d’origine, j’ai toujours un pot de caramel au beurre salé dans mes placards !

Alors c’est parti !!!

Il vous faut :

- 3 pommes

- 100g de farine

- 100g de sucre en poudre

- 100g de beurre mou

- 2 oeufs

- 1 sachet de levure

- du caramel au beurre salé

Si vous n’avez pas de caramel au beurre salé tout prêt, voici la recette pour en préparer facilement !

Il vous faut :

- 150g de sucre

- 20 cl de crème liquide

- 60 g de beurre salé

Faites fondre le sucre avec une cuillère et demie à soupe d'eau dans une casserole, sans mélanger, jusqu'à obtenir la coloration du caramel.

Ajoutez le beurre salé coupé en morceaux ainsi que la crème liquide puis remuez délicatement le tout jusqu'à ce que le caramel s’épaississe.

Laissez le hors du feu.

Préchauffez votre four à 210ºC.

Dans un moule à gâteau beurré, faites couler le caramel dans le fond du plat.

Lavez, pelez, épépinez et coupez vos pommes en tranches.

Puis placez-les directement sur le caramel, dans le moule.

Dans un récipient à part, fouettez les oeufs avec le sucre.

Ajoutez-y le beurre fondu, la farine (que je tamise toujours pour éviter les grumeaux) ainsi que la levure puis mélangez bien le tout jusqu'à l’obtention d’une pâte lisse.

Versez cette préparation sur les pommes dans le moule.

Laissez cuire pendant 30 minutes à 210°C.

Laissez tiédir puis démoulez le sur un plat.

Je vous conseille de le déguster tiède (c’est très gourmand) ou froid plus tard, avec une boule de glace à la vanille !

Crédit photo : Twinky Lizzy

Ces photos m'appartiennent et ne sont pas libres de droits. Merci de ne pas les utiliser sans mon autorisation.